1. Le tigre de la Caspienne (Panthera tigris virgata) est une sous-espèce éteinte du tigre d'Asie. Il s'est produit dans le nord-est de la Turquie, en Géorgie et en Arménie. Il a également habité les côtes iraniennes et l'Asie centrale.
2. Il s'est éteint au début des années 1970. Le braconnage y a largement contribué. Dans les pays de l'ex-URSS, les chasses au tigre de la Caspienne étaient extrêmement courantes jusqu'à la fin des années 1930.
3. Ces animaux vivaient, les soi-disant "tugai", ou zones inondables des berges des rivières, couvertes d'arbres et d'arbustes.
4. Le tigre de la Caspienne est un jumeau génétique du tigre de Sibérie. Les scientifiques veulent faire revivre une espèce éteinte.
5. Le meilleur endroit pour l'introduction des tigres de la Caspienne est le delta de la rivière Lli à proximité du lac Balkharz. Ces environs sont riches en gibier. Cerfs, sangliers et chevreuils abondent. Ce processus peut prendre dix ans.
6. Ahmad Honarvar a chassé le dernier tigre de la Caspienne.
7. Des tentatives d'introduction du tigre de la Caspienne ont également eu lieu en Iran. Les tigres de Sibérie amenés au zoo local, destinés à donner naissance à la population de tigres de la Caspienne, sont morts après huit mois de séjour. Il s'est avéré qu'ils avaient été nourris avec de la viande d'âne pourrie. Le même sort est arrivé aux lions, qui ont également mangé de la viande empoisonnée.
8. Dans les années 1896-1907, le fils aîné du Shah de la dynastie Qajar était un passionné de chasse. On estime qu'il a tué environ 20% de la population de tigres de la Caspienne. Les résidents locaux l'ont aidé à chasser, traquer et poser des pièges pour les tigres.
9. Ce n'est pas seulement la chasse qui a contribué à l'extinction du tigre de la Caspienne. La construction de routes et d'autoroutes, ainsi que l'établissement de terres agricoles et de plantations, ont contribué à l'épuisement de la population.
10. Ces tigres évitaient généralement les humains. Les zoologistes disent que les tigres ne traitent pas les humains comme des victimes, mais comme des menaces. Dans de nombreux cas, les animaux qui attaquaient étaient malades, blessés, âgés et menacés de famine.
11. Le rétrécissement du territoire, le sentiment constant de menace et le manque de lieux d'alimentation ont fait qu'aujourd'hui, nous ne pouvons voir le tigre de la Caspienne que sur des photos d'archives.
12. Dans la culture orientale, il existe un dicton sur le fait de marcher sur la queue d'un tigre. Le proverbe fait référence à des situations à risque. Le battement rapide de la queue du tigre est un signe d'excitation, tandis que la queue pointant vers le sol et bougeant légèrement est interprétée comme une tension et un stress.